Accident de la circulation : comment faire reconnaître son préjudice
Les usagers de la route peuvent subir des accidents de toute sorte, connus des assurances. Trop souvent, les dommages corporels des victimes sont négligés.
Collision, accrochage, carambolage, tonneau, sortie de route : les accidents de la route prennent des formes multiples, tout comme les blessures des victimes. Conducteurs, passagers ou encore piétons, subissent des séquelles variées. Vos préjudices corporels consécutifs à des accidents de la circulation ouvrent le droit à indemnisation, après évaluation de chaque situation.
Après un tel choc, le réflexe naturel est de faire appel à son assurance. Votre compagnie va vous accompagner et agir dans le cadre du contrat qui vous lie et vous protège.
Des négociations entre assurances impliquées vont s’engager. Vous serez alors seul face à cette démarche complexe. Est-ce la chose à faire ?
Un accident de la route n’est jamais bénin
Vous devez notamment faire l’objet d’une expertise, avec passage devant un médecin-expert nommé par les assureurs. Serez-vous prêt à répondre à ses questions ? Allez-vous oublier d’évoquer des troubles, omettre des détails intimes gênants, décrire correctement vos difficultés, etc. ? Votre situation fera l’objet d’une analyse technique, où préjudices personnels comme professionnels seront “dilués”, avant que vous soit proposé une transaction définitive.
Défendre vos droits à une indemnisation juste, qui soit conforme à l’intégralité du préjudice subi.
Vous pourrez notamment avoir accès à un médecin-expert issu de la liste ANAMEVA**, bénéficier d’aides quotidiennes et d’aménagements du domicile, tout en prenant le temps de lister précisément les sur-pénibilités imputables à votre accident de la circulation.
A noter : passager et piéton ont droit à une indemnisation intégrale. Le cas du conducteur est plus variable, selon si une faute existe ou non.
*selon la loi qui régit l’indemnisation des accidents de la route, dite loi BADINTER du 5 juillet 1985
**chargés d’assister les victimes dans l’évaluation de leurs dommages corporels